Wishlist

Nos Frontières Sont Maintenant Ouvertes ! Cliquez ici pour en savoir plus sur les voyages au Vanuatu. Visiter le Nabanga Pledge pour rester en sécurité du Covid durant votre séjour.

 

Début 1942, les Japonais arrivèrent aux îles Salomons et les Nouvelles Hébrides vivaient dans l'angoisse de les voir atterrir sur leurs îles. Cependant, les Américains arrivèrent les premiers, en mai 1942, sans préavis, dans la baie de Mélé. 

Devant cette arrivée massive, les habitants de Port-Vila s'enfuirent dans les collines croyant à un débarquement japonais. Il leur fallut du temps pour se convaincre que ce n'était pas le cas, mais l'arrivée furtive des Américains était la clé de leur stratégie de défense contre l'invasion japonaise. 

Se trouvant sur le pied de guerre, les Américains envahirent les lieux et construisirent leurs bases, immenses infrastructures, pour recevoir les centaines de soldats et les équipements militaires nécessaires à l'affrontement avec les Japonais. Des hangards pour acceuillir les centaines de machines de guerre, des routes, des pistes d'atterissage et des quais furent construits rapidement afin de contrer l'avance de l'armée japonaise. 

A Santo, quelques 100,000 soldats arrivèrent, doublant la population du pays en moins de 48H... 

Dans tout l'archipel, un phénomène social curieux se développa: les Neo Hébridais étaient sidérés par l'égalité de traitement entre les soldats noirs américains et les blancs, ils demandèrent à travailler pour l'armée américaine et bénéficièrent du même respect et surtout des mêmes salaires, chose qu'ils n'avaient jamais vécue auparavant ! La générosité américaine s'étendit aussi aux logements et l'armée distribua des vêtements et des meubles, des lits, des frigidaires partout où ils passèrent.  

Le début de l'année 1940 fut assez calme pour les Neo Hébridais. Le Vanuatu fut attaqué une seule fois par un avion Japonais qui fut abattu, faisant une victime à Santo, une vache nommée Besse... 
Le Vanuatu n'eut pas à vivre les horreurs perpétrées par les Japonais en Papouasie ou aux îles Salomon, ils furent bien traités par les Américains, recevant des soins médicaux, de meilleures conditions de vie, une croissance économique et des installations dont certaines sont encore utilisées de nos jours. 

La fin de la guerre

Trois ans plus tard, les Américains quittèrent l'archipel, aussi vite qu'ils étaient arrivés. Dans le contexte politique du moment, ils n'avaient pas les moyens de ramener leurs équipements en Amérique et ils proposèrent au Gouvernement du Condominium de racheter les machines d'atelier, les grues, camions et mobiliers de bureau à seulement un septième du prix réel de ces matériels.
Cependant, comme les Américains allaient de toutes façons tout laisser derrière, le Gouvernement du Condominium ne voulu pas payer le prix demandé et la décision finale fut de tout jeter à la mer à la pointe Million Dollar à Santo.

Ce tas de matériels constitue de nos jours un de sites de plongée les plus réputés au monde, avec l'épave du navire Président Coolidge qui repose à quelques encablures.

Au matin du 26 octobre 1942, le Coolidge approchait de Santo par l'est du Canal du Segond. Pour des raisons de sécurité, l'armée ne pouvait pas donner d'instructions précises au capitaine du navire. Comme le navire était en approche et que le bateau pilote ne réussit pas à le dérouter, les officiers radio durent intervenir mais c'était déjà trop tard. La poupe du navire toucha une mine flottante qui explosa, 30 secondes plus tard, une deuxième mine toucha la salle des machines et le Président Coolidge commença à couler. Le Capitaine Nelson tourna le navire vers la côte et fit terre, immédiatement après l'échouage, le navire fut abandonné. 

De nos jours, les plongeurs peuvent se rendre sur cette épave à pieds ou par bateau, plusieurs centres de plongée basés à Santo proposent des plongées de jour comme de nuit sur l'épave, dans des eaux offrant une visibilté moyenne de 15 à 25 metres. Un paradis pour les plongeurs !! N'hésitez pas à contacter un de ces centres si vous voulez visiter l'épave.